Par Bernard Bujold -
L'histoire Gilbert Rozon reflète parfaitement ce qu'est la société humaine, du moins ce que j'en comprends! J'ai bien connu Gilbert, comme un des personnages oeuvrant dans le monde artistique, lequel monde était au centre d'une de mes anciennes vies. J'ai donc bien pu observer comment opère ce milieu.
C'est Pierre Péladeau qui m'avait expliqué un jour que dans la vie, rien n'est gratuit! "Une personne convoite quelque chose, mais elle devra échanger autre chose pour l'obtenir." Pourquoi les gens sont-ils autant gentils, flatteurs et tolérants envers ceux qui sont riches et puissants? Dans l'espoir de pouvoir participer au festin de leur richesse.
Personnellement, je déteste socialiser dans les soirées de levée de fonds, mais j'en ai pourtant vécu des centaines. Pourquoi m'être imposé des sorties mondaines? Dans le simple espoir de rencontrer des gens puissants qui m'aideraient à faire avancer mes projets de carrière.
Aujourd'hui je sais que les puissants ne partagent jamais à moins d'y trouver un profit. Ils donneront, mais rien ne sera gratuit.
La convoitise n'a pas de genre et le concept est autant masculin que féminin. De nombreuses personnes que j'ai côtoyées, dans toutes mes vies, acceptaient de se rapprocher d'une autre personne dont le comportement était contraire à leurs valeurs, homme comme femme, dans l'espoir d'un gain, financier ou de statut social. Parfois une femme rêvera de devenir la conjointe exclusive d'un homme riche et puissant, tandis que l'homme riche ne voudra rien de plus que des rencontres temporaires et non exclusives.
Le problème est la perception de l'offre et de la demande, et le défaut de la convoitise.
La solution: Savoir définir les convoitises pour son bonheur.
Personnellement, je n'a pas assisté à une soirée de levée de fonds depuis au moins 20 ans, et je n'en suis aucunement malheureux!
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